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lundi 14 novembre 2011

Journée Bien-Être à Gometz la Ville

Je serai présent ce samedi 19 novembre à la journée bien-être à Gometz la Ville pour vous faire déguster de la soupe de courges, des jus de légumes frais et vous proposer une belle palette de produits locaux des producteurs du CIVAM.

lundi 7 novembre 2011

Le marché de Forges les Bains

Je suis présent (pratiquement) tous les samedis matins au marché de Forges les Bains (91) pour vous vendre de la soupe chaude de saison au bol ou en bouteille et quelques légumes du champ lorsqu'il y en a. Je propose aussi quelques produits de mes collègues du CIVAM du Hurepoix comme des jus de pommes et cidre, pâtés et terrines, miel, confitures...
Le tout dans la joie et la bonne humeur, le plaisir des rencontres et la chaleur humaine en cette période automnale.
Alors n'hésitez pas à y faire un petit tour à l'occasion.

mardi 18 octobre 2011

Repas fermier au domaine de Quincampoix

En tant qu'adhérant au CIVAM du Hurepoix, je participe à cet évènement. C'est l'occasion unique de venir déguster les produits des différents producteurs du CIVAM, cuisinés par nous mêmes, dans un cadre de grande classe.

Ce devrait être l'occasion de passer un fort bon moment en dégustant de bien bonnes choses produites et transformées à proximité.

jeudi 21 juillet 2011

Repenser son rapport à la terre, une priorité

Suite aux péripéties que j'ai pu vivre depuis le début de cette année et conformément aux idées qui m'animent depuis les prémices de ce projet, il me semble essentiel de s'autoriser à repenser le rapport à la terre.

Pour ma part, je cherche le positionnement qui me permette dans chaque action de trouver LE geste juste, celui qui s'inscrit dans l'élan de vie. Participer à la création en inscrivant l'humain dans la boucle.
Plutôt que de lutter contre une nature hostile et peu encline à nous sustenter, la reconnaître comme une mère aimante et attentionnée.
Savoir l'écouter.
L'enfant n'a pas à respecter sa mère, il doit faire ses expériences. Un jour il comprend qu'il obtient plus de joie et de résultats en favorisant l'harmonie et la co-création avec ceux qui l'entourent que dans l'opposition et la contrainte.
Telle peut être notre attitude avec la terre.
Telle est la voie de mes recherches actuelles.
Sortir d'une notion d'exploitation du vivant pour entrer dans celle d'une co-évolution. Ce que j'apporte à la nature en gestes, actions, intentions, et ce que je reçois en retour nous fait évoluer et grandir.
L'abondance de la récolte n'est pas la conséquence de ma dextérité à suivre un itinéraire cultural éprouvé mais traduit l'épanouissement des différents acteurs, minéraux, végétaux, animaux, humains... et leur joie d'évoluer ensemble.
Chercher, apprendre, écouter, ressentir, essayer, des voies vers cette attitude juste. Où presque sans effort apparent on agit profondément et conformément aux besoins et attentes de tous.

Je réaffirme donc maintenant mes priorités :
Apprendre de la terre et avec la terre;
Trouver ma place et mon équilibre dans cet écosystème;
Partager cette expérience avec vous et vous permettre de la vivre avec moi.

Et pour cela :
Prendre le temps de ressentir et d'observer sans me jeter tête baissée dans une série de cultures imposées;
Reconnaître la sagesse même de la terre et laisser à chacun son espace d'expression;
Vous accueillir autour des légumes, lors de stages et chaque fois que vous le désirez pour échanger et partager.

N'hésitez donc pas à commenter cet article.
À très bientôt sur ce blog ou à la ferme.

François

mardi 12 juillet 2011

Stage - nouvelles dates

Connecter l'instinct animal
Travail avec le cheval et la terre dans le respect des besoins et limites de chacun.
Un stage d'une demi journée en petit groupe animé par François et Taquine. Sur don libre.

Aucune connaissance du cheval n'est requise.

Plus de renseignements sur la page stages

Pour réserver, contactez moi : munchf@gmail.com / 06 87 82 79 43

mercredi 1 juin 2011

Les chevreuils

Après les corbeaux, la sécheresse, voila les chevreuils.
Les premiers, après avoir mangé la majorité de mes légumineuses à l'état de jeunes pousses, m'avaient entraîné à envisager une disposition des cultures moins géométrique et peut être plus adaptée aux caractéristiques du sol.
La deuxième me pose de vrais soucis quand à l'organisation temporelle des travaux de la saison. Et après avoir attendu en vain un peu de pluie, m'oblige à repenser en profondeur mon système de culture.
Les troisièmes portent un sérieux coup à mon moral.
Alors que je débarquais avec ma twingo et ma tonne à eau pour arroser les plants de courgettes qui peinent vraiment à s'enraciner, je découvre ceci :
La belle planche de salades qui commençaient à joliment pommer et qui promettaient pour samedi n'avait soudainement plus la même allure.
En y regardant de plus près,

Pratiquement tous les cœurs ont disparus !
Et pour signer l'opération, une trace d'urine encore fraîche dont l'odeur laisse peu de doutes.


Je ne sais encore trop qu'en penser, que faire, vers quel équilibre m'orienter... Comment cohabiter, se respecter les uns les autres et soi même. Trouver le sens, et la direction créatrice vers laquelle ces évènements nous guident.
Je veux faire autrement, tracer un chemin plus proche de ma vérité, mais par moment, tester des impasses, ça use.

vendredi 13 mai 2011

LA BLOGAZETTE DES ULIS...: PORTRAIT: François ,un jeune producteur de légume...

LA BLOGAZETTE DES ULIS...: PORTRAIT: François ,un jeune producteur de légume...: " François Munch a fait avec plaisir dix ans d’informatique, puis il a décidé d'organiser sa vie de façon plus conforme à ses aspirations..."

Réflexions sur la sécheresse

Cette année, nous vivons un printemps exceptionnel. Exceptionnel par ses températures (pour les saints de glace, on passe de 12°C la nuit à 7°) mais aussi par son manque de pluie.
Voua me direz, les agriculteurs ne sont jamais contents. et bien oui, pour nous le mauvais temps, c'est celui qui dure. Pluie ou soleil, c'est pareil. quand ça dure plus de 15 jours sans changements, ça commence à nous inquiéter, alors quand c'est 2 mois...

En pratique, ça donne quoi ?
D'abord un sol très dur. Dur à labourer. Par endroits, la charrue n'arrive pas à s'enfoncer ou remonte en surface, à d'autres endroits, elle est juste très dure à tirer.
Dur au point que planter des piquets métalliques est loin d'être aisé, même à la masse. Sur 20cm, par endroits on dirait presque du béton.

Ensuite, des pâtures qui poussent difficilement. L'épiaison arrive très vite alors que l'herbe n'est pas encore bien haute. La repousse est problématique, ça a plutôt tendance à griller qu'à repartir... On tâche d'agrandir les pâtures, mais vu le premier point, c'est pas évident. On est légèrement inquiets pour la suite, si il n'y a pas plus de foin que l'année passée, l'hiver risque d'être difficile.

Enfin, il n'y a pratiquement pas d'humidité dans les 10 premiers cm du sol et même en arrosant, l'eau ne pénètre pratiquement pas. Ça empèche les graines d'adventices de lever, mais aussi la plupart des graines potagères. Et même avec un arrosage consciencieux, c'est pas évident pour elles d'aller faire la jonction avec l'eau du sous-sol.
Du coup, les plantes stressent pas mal, les épinards montent en graines, les salades rouges sont carmin...

Pour les bonnes nouvelles, Une fois la jonction faite, les plantes s'en sortent pas trop mal. Il semblerait que de l'eau remonte du sous sol. depuis quelques jours,j'en aperçoit à 10cm, parfois moins. On m'avait dit que dans un sol vivant, les bactéries anaérobies du sous sol profond peuvent faire descendre l'eau quand il y en a trop et remonter quand il n'y en a pas assez, elles sont peut être bien à l'œuvre la dessous.
Du coup, les plantes repiquées après un passage difficile nous laissent un peu d'espoir.
Les pommes de terre on l'air de s'en sortir.
Les plants de courgettes ont pris place entre quelques pousses de haricots miraculés. j'ai laissé les pousses de chenopode blanc pour leur faire un peu d'ombre.

Bref, on se creuse la tête pour trouver des solutions, mais la nature nous surprend, nous aide et nous propose quelques pistes.
Un printemps atypique et quelque peu déroutant pour le neo-paysan que je suis, mais toujours plein de surprises.

vendredi 22 avril 2011

Planteuse à pommes de terre

Je recherche une planteuse à pommes de terre type Mc Cormick pour traction animale.
Si jamais vous avez écho d'un tel outil dans les parages qui ne demanderais qu'a être utilisé, faites moi signe.

samedi 16 avril 2011

Création de l'AMAP

Comme je le laissais entrevoir cet hiver, l'idée d'AMAP fait son chemin. En test grandeur nature jusqu'à mi juillet avec l'AMAP Le Panier des Indiens (un grand merci à eux de m'accompagner sur cette aventure), la création d'une nouvelle AMAP est en cours pour début septembre.
Si vous êtes intéressés, vous pouvez contacter Jérémy Huet sur son mail ou au 06 62 24 87 54 pour tous renseignements.
Le travail en AMAP est pour moi à la fois une opportunité et un vrai challenge :
L'opportunité de travailler avec l'assurance de couvrir mes frais (à défaut pour l'instant de me verser un vrai salaire) ce qui pour une deuxième année de fonctionnement est extraordinairement appréciable.
Un challenge pour remplir toutes les semaines 30 paniers sans renier mes convictions et mon engagement auprès de la nature. Faire pousser des légumes dans le respect et en collaboration profonde avec tous les acteurs visibles et invisibles présent sur le site. Y faire participer tous les règnes du minéral à l'humain en passant par le végétal et l'animal, sauvages et domestiques.

L'étape suivante : vous permettre de découvrir et de participer à cette aventure.
Le blog est un début,
L'AMAP une suite bienvenue et logique tout comptes faits,
D'autres idées germent comme des renontres découverte et partage sur le site.
N'hésitez pas à me contacter si cela vous parle, c'est de la rencontre entre nos envies communes que naîtra bien des choses.

Une semaine contrastée

En début de semaine, les haricots pois et autres fèves ont commencé à lever. c'est bien sympathique. Vu que j'en ai semé 4 rangs de 100m chacun, ça laisse présumer pas mal de travail à la récolte, mais ça fait plaisir...

Les clôtures, quand c'est pas pour soi, c'est pour les copains. Dans les westerns, on voit toujours les cow-boys installer, réparer ou déplacer des clôtures. Et bien en vrai, quand on a des animaux, même ici, c'est pareil. il y a toujours à réparer, installer ou modifier des clôtures pour que tous puissent manger à leur faim sans tomber malade. Et en pratique, ça prend toujours pas mal de temps.

En milieu de semaine, catastrophe. les jolis petits trous alignés que vous voyez sur cette photo, c'est ce qui reste des fèves que les corbeaux ont particulièrement appréciés. en 2 jours, ils m'ont nettoyé les 4 rangs précédemment cités. Tout y est passé, les fèves, les haricots et les petits pois. y-a plus qu'à recommencer avec 3 semaines de décalage. Il paraît qu'ils devraient se calmer maintenant, mais j'ai acheté 200m de voile de forçage pour recouvrir les semis. On verra bien...


Et pendant ce temps, le travail continue, il faut herser les pâtures d'hiver pour permettre à l'herbe de bien repousser et faire un bon foin cet été. Pour gagner en efficacité, j'ai bricolé une belle barre d'attache pour mes 3 éléments de herse. Ça va tirer, mais je trouve que ça a de la gueule...


Le résultat, c'est ça. 60 ares de hersées en 2 jours de boulot. Bravo Taquine ! Le deuxième jours, on est allé à la limite. Pour finir, il a fallut puiser dans les ressources. On s'en est presque fait peur. Finir le travail alors que la jument n'a plus qu'une envie, aller se reposer et brouter, c'est pas simple, mais c'est aussi un passage de l'éducation (de la jument et du charretier).

Vendredi, récolte. Les radis avaient pourtant l'air bien, plein de feuillage... J'ai certainement du les laisser trop serrés. J'ai pas encore bien pris mes marques avec mon nouveau semoir. Résultat, de petites bottes de tout petits radis.
En faisant les fonds de champs, j'ajoute quelques petits poireaux et un fond d'oignons de printemps...
Ça fait pas beaucoup et je m'en excuse auprès des AMAPiens. Dur dur, ce début de saison...

Enfin, on ne perd pas courage et on remet le collier. On va bien finir par y arriver !

jeudi 7 avril 2011

1 km à la charrue...

Et oui, un kilomètre à tirer la charrue, ça commence à faire, me direz vous. Et pourtant, ça ne représente à peine que 2 ares et demi de labourré (soit 250 m2).
C'est sur ça fait un peu transpirer par les temps qui courent.


Et petit à petit, le travail avance. Encore un petit coup de herse et on va pouvoir planter quelques oignons.


mercredi 6 avril 2011

Taquine au labour

Pour notre plus grand plaisir, j'ai profité de cette belle matinée ensoleillée et de la présence de ma petite photographe en herbe pour vous livrer quelques photos de la belle au travail.

À ce moment là, on est encore frais et fringuants


Bon, il va falloir s'y mettre. On analyse le terrain, on respire un bon coup...

Et c'est parti. Pratique les poignées sur la charrue pour corriger les écarts induits par les changements de nature du sol.

Par un temps pareil, c'est un vrai plaisir.


Une petite pause casse-croûte en fin de rang, ça permet de souffler et ça fait du bien.


Le demi tour, j'y reviens un peu plus bas, c'est pas ce qu'il y a de plus simple. Surtout avec ces belles touffes d'herbe verte et grasse...



Et on repart dans l'autre sens


Vous pensez que ça tire là ?



Le demi-tour reste la phase la plus technique. Il faut à la fois gérer la jument (qui dans la cas de Taquine profite encore du moindre moment d'inattention pour grapiller une touffe d'herbe) et faire tourner la charrue dans l'élan pour ne pas s'user le dos. Pour l'instant, ça donne ça :



Le retour monté est un vrai moment partagé. C'est le plaisir d'être l'un avec l'autre en contact, confiants et décontractés.

vendredi 1 avril 2011

Premier panier de la saison

Demain samedi, c'est le 2 avril et c'est une date que j'attend depuis quelques temps avec excitation, une pointe d'appréhension et plein de questionnement car c'est la date de livraison de mes premiers paniers pour l'AMAP des Indiens.
Aurais-je de quoi remplir les paniers ? Les premiers légumes de printemps seront ils prêts à temps ? Comment les amapiens accueilleront ils cette première livraison ?

À la veille de cet évènement, les radis et les salades malgré toute leur bonne volonté ne semblent pas encore prêts


Mais je ne baisse pas les bras pour autant. J'ai trouvé au fond de mon champ quelques poireaux qui ont bien passé l'hiver. La mouche mineuse les avait attaqués et je les croyais perdus, mais le froid leur a bien réussi. Ils me sauvent !
Mon grenier abritait aussi quelques oignons rouges soigneusement conservés sur une bonne couche de paille.
Pour compléter tout ça, Thomas m'a confié quelques pommes de terre et betteraves. Je lui rendrai cela sous forme de tomates et autre légumes d'été en septembre.

Cela nous donne donc le panier suivant :
Soit 2 kg de pommes de terre
1 kg de betteraves
500g de poireaux
500g d'oignons

Bon, certes, ça commence doucement, mais vu la tournure que prennent les choses au champ, les mois qui viennent devraient nous faire oublier les premiers "petits" paniers...

Premiers semis au champ



Parce qu'une belle préparation de sol comme ça,faut bien que ça serve, j'ai semé 1 rang de fèves (100 m pour environ 700 pieds) et trois rangs de pois et haricots.
Sont près à être plantés des salades et des épinards.
C'est vraiment une grande joie pour moi de pouvoir mettre en place des cultures dans un sol préparé par la demoiselle Taquine!

jeudi 24 mars 2011

Préparation du sol

Une photo valant mieux qu'un discours,


1 : Fauché (à la main bien sur, pour ceux qui ont de bons yeux, la faux est sur le terrain)
2 : hersé une première fois pour enlever ce qui a été fauché
3 : labouré
4 : hersé une deuxième fois pour affiner le sol

Et tout ça sans utiliser un microlitre de pétrole !
Merci Taquine.

vendredi 18 mars 2011

Labours 2011

Ça y est, les labours ont repris.
Taquine se laisse encore un peu distraire par les touffes d'herbe verte, mais le résultat reste très propre.


Et on commence à faire briller les versoirs !

Plus qu'à passer un petit coup de herse et ce sera bon pour semer petits pois et fèves.
Pour l'instant on reste 100% traction animale. Le champ n'a pas vu de tracteur depuis presque un an !

lundi 14 mars 2011

C'est repartit !

Comme je l'évoquais il y a quelques temps, l'idée AMAP a fait son chemin. Sollicité par l'AMAP des indiens dont le collègue maraîcher (et néanmoins ami) Thomas Lafouasse fait un break jusqu'en septembre pour se consacrer aux grandes cultures (bio), je me suis engagé à produire 30 paniers par semaine d'avril à mi juillet.
Beau challenge pour ma petite structure non mécanisée qui revisite d'anciennes pratiques à ne pas oublier.

Du coup, les châssis sur couche chaude se remplissent de semis de salades, épinards, oseille, ciboulette, tomates, blettes, persil.


Les premiers radis pointent leur nez sous les tunnels nantais.


Ainsi que les premières salades à couper et pommées


Pendant ce temps là, Taquine révise ses gammes


Et se prépare pour la sieste après un bonne séance de herse


lundi 7 février 2011

La couche chaude

L'hiver, quand il fait froid et qu'on veut gagner un peu de temps, pour lancer les cultures un peu plus tôt, il faut trouver un moyen d'amener de la chaleur aux plants. De nos jours, la serre chauffée par des souffleries au gaz et au pétrole est largement utilisée. À plus petite échelle, la couverture chauffante sous châssis amène un moyen de gérer très précisément la température.
Comme je suis curieux, j'ai décidé cette année de me lancer dans une aventure bien plus ancienne et presque abandonnée (en tout cas par les professionnels de la profession) : La couche chaude.
C'est lors d'un stage chez Rémi Picot, paysan bio-dynamiste à Pfaffenhoffen (67) que j'ai pu pour la première fois observer l'efficacité de cette technique. Et depuis l'idée me trottait dans la tête.
Donc cette année, motivé par le challenge de pouvoir proposer des légumes dès avril, je me suis lancé.
J'ai entassé 60cm de fumier de cheval bien arrosé sur une surface de 2,5m par 4m et j'ai installé mon châssis dessus.


J'ai laissé passer le "coup de feu" pendant lequel la chaleur dégagée par la fermentation du fumier est trop importante, et aujourd'hui,

La température n'est pas descendue en dessous de 20°C cette nuit (alors qu'on a eu -2°C à l'extérieur) et ce midi, elle se stabilise à 30°C panneaux fermés.
L'humidité par contre reste très importante. Je vais donc remettre une bonne couche de paille, surveiller ça encore un jour ou deux et y installer douillettement les premiers semis de salade.

mercredi 26 janvier 2011

L'hiver à la ferme

Dans la nature, l'hiver, on a l'impression que rien ne bouge. Les plantes semblent mortes, leur activité visible réduite au minimum.
Sous la terre, tout prépare le printemps qui vient. C'est un travail incessant et intense. Pour certains la période la plus active de l'année. Mais pour le "grand public" on ne voit rien. L'idée du printemps s'élabore, les forces créatrices se mettent en place, s'accordent les unes aux autres pour pouvoir rejouer une fois encore le spectacle de la vie, réinventer toujours différemment un spectacle immuable.

Eh bien à la ferme, c'est un peu pareil. On réinvente. Certes on n'a pas 3,5 milliard d'année de recul. Donc pour le côté immuable, on va attendre un peu.
  • Taquine fait ses gammes d'hiver, son caractère s'affirme, on a commencé à herser les pâtures tout à l'heure sans reproduire les erreurs de l'année précédente.
  • Dans l'idée de produire plus tôt des plants, sans recourir à des énergies extérieures, je suis en train de lancer une couche chaude : une bonne couche de fumier de cheval qui en se compostant va fournir une douce chaleur au châssis qui sera posé dessus.
  • Quand au mode de commercialisation, une profonde réflexion de fond et le rapprochement avec l'AMAP des indiens m'amène à envisager très sérieusement cette perspective.
  • Mon engagement en tant que secrétaire du CIVAM de l'Hurepoix m'amène à mettre en commun avec les autres adhérents mes envies, motivations et moyens pour vous faire partager les trépidations de notre ruralité paysanne.
Voila quelque unes, parmi d'autres, des activités de la ferme en hiver Pour nous préparer plein de surprises pour cette année 2011 que je vous souhaite à tous riche et étincelante.